Nous étions à l’avant-premiére de Running Man au Pathé Levallois : un thriller palpitant porté par un Glen Powell qui réinvente le genre

Le film Running Man avec Glen Powell est un véritable tour de force dans le genre de l’action, alliant suspense, performances solides et un commentaire social pertinent. Si l’on s’attend à une simple course effrénée où le héros court pour sa vie, le film dépasse largement ces attentes en offrant une réflexion sur les médias, la surveillance et la société moderne.

L’histoire se déroule dans un futur proche au coeur de The Running Man qui est l’émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats, appelés les Runners, doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l’œil avide d’un public captivé. Chaque jour passé augmente la récompense à la clé et procure une dose d’adrénaline toujours plus intense.

Ben Richards, ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade, accepte l’impensable : participer à ce show mortel, poussé par Dan Killian, son producteur aussi charismatique que cruel. Mais personne n’avait prévu que Ben, par sa rage de vivre, son instinct et sa détermination, devienne un véritable héros du peuple… et une menace pour tout le système. Alors que les audiences explosent, le danger monte d’un cran. Ben devra affronter bien plus que les Hunters : il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber.

Dès les premières minutes, on est plongé dans un univers où l’adrénaline est au rendez-vous et où chaque seconde compte. Glen Powell, dans le rôle principal, réussit à allier charisme et vulnérabilité. Nous avons eu le plaisir et la chance de découvrir le long métrage en Dolby Atmos, une technologie exceptionnelle proposée par le Pathé Levallois avec toujours plus de sensations sensorielles.

Son personnage, tout en étant un athlète d’exception, fait face à des dilemmes humains qui le rendent accessible, presque touchant. Il incarne ce mélange parfait de courage et de désespoir, ce qui lui permet de captiver le spectateur dès la première scène. Ses interactions avec les autres personnages, qu’ils soient alliés ou ennemis, sont particulièrement bien écrites, offrant une dynamique qui reste riche tout au long du film.

La réalisation, quant à elle, est d’une efficacité redoutable. Les scènes d’action sont fluides, mais jamais au détriment de l’histoire. Le réalisateur trouve un équilibre entre les séquences spectaculaires et les moments de tension psychologique. L’utilisation de l’espace et de la caméra crée une atmosphère étouffante, un peu comme une course dans un labyrinthe où chaque issue semble de plus en plus compromise.

Ce qui distingue vraiment Running Man, c’est son habile critique de la société contemporaine. Le film aborde les thèmes de la consommation excessive des médias et de l’obsession pour les célébrités et la notoriété, tout en explorant le rôle de la violence dans le divertissement moderne. Ce n’est pas juste un film d’action où le bien affronte le mal. Il invite à une réflexion sur les dérives de la culture du spectacle et sur ce qui se cache derrière le miroir de l’écran.

La bande-son est également un atout majeur, ajoutant une dimension supplémentaire à la tension, mais aussi à la fluidité de l’ensemble. Elle accompagne parfaitement le rythme du film, sans jamais l’envahir, mais en accentuant chaque moment clé.

Enfin, le film parvient à se conclure sur une note à la fois poignante et satisfaisante, offrant une véritable catharsis à son protagoniste tout en laissant au spectateur matière à réflexion. Running Man est une réussite qui mérite plus que son étiquette de « film d’action ». C’est un regard intelligent et percutant sur notre époque, camouflé dans un emballage palpitant.

19 novembre 2025 en salle | 2h 14min | Action, Science Fiction, Thriller DeEdgar Wright | Avec Glen Powell, Josh Brolin, William H. Macy

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