Après des ventes à guichet fermé, la comédie d’Eric Assous est de retour sur les planches du Palais des Glaces pour une reprise tant attendue. Avec Mon meilleur copain, on découvre avant tout une histoire d’amitié et d’amour qui va rapidement se transformer en mensonge et adultère. Drôle et parfaitement mise en scène, cette pièce est signée Anthony Marty, un jeune comédien prometteur qui interprète également le rôle principal.  

Etre fidèle en amitié est une qualité. Trop, un défaut ! Bernard et Philippe sont les meilleurs amis du monde. Bernard, marié et infidèle, demande à Philippe de couvrir ses incartades…  Début d’un engrenage infernal pour le pauvre Philippe dont le meilleur copain a l’amitié plutôt abusive !

Un auteur de talent

Il est connu et reconnu pour ses créations théâtrales à succès, Eric Assous est un auteur de talent. De Nos Femmes à La Femme du Michel Ange ou encore On ne se Mentira Jamais, Eric Assous est  récompensé par sa maitrise et son écriture inée. En 2015, il reçoit le Molière du meilleur auteur. Un triomphe qui dépasse la France car un bon nombre de ses pièces sont représentées dans plus de 25 pays.

Un moment agréable avec quelques failles

Suite au succès fulgurant au Théâtre des Nouveautés il y a 9 ans avec Dany Brillant dans le rôle titre et une mise en scène signée Jean-Luc Moreau, la pièce a ensuite été reprise en 2017. Elle est revenue dans une nouvelle version et de nouveaux comédiens, ce retour est mis en scène par Anthony Marty.

Mon meilleur copain, c’est une petite comédie de boulevard qui mélange plusieurs sujets pétillants et survitaminés. Un mariage qui fait sensation avec un ensemble de quiproquos explosifs entre deux couples.

L’ensemble de l’histoire se déroule au coeur d’un appartement, Philippe et sa compagne décident d’inviter son meilleur copain et sa femme pour diner. Tout présageait une soirée conviviale et sympathique, seulement, ce meilleur copain va apporter quelques ennuis avec lui et entrainer Philippe dans ses mésaventures conjugales.

Dés le levé de rideau, l’histoire prend forme, les comédiens sont en place, cependant, le rire peine à s’inviter dans la salle. En effet, dés la première demi-heure, la pièce reste au point mort avec des gags grinçants et étriqués.

L’ensemble de la distribution est talentueuse, chaque personnage est à sa place, le seul est problème est lié aux répliques et l’interprétation. Le personnage Bernard, interprété par Arnaud Cermolacce est amusant, toutefois, on essaye de chercher cet humour bien à lui.

Sans être la comédie de l’année, nous passons un agréable moment auréolés de quelques blancs malheureux durant les premières minutes. Ce renouveau de la pièce d’Eric Assous fait une tentative intéressante sans surpasser l’original. 

Auteur : Eric Assous
Metteur en scène : Anthony Marty
Artistes : Arnaud Cermolacce, Anthony Marty, Florence Fakhimi ou Elisabeth Frémondière, Laure-Estelle Nézan ou Emmanuelle Cousin, Anne-Laure Estournes ou Mathilde Laffont

Palais des Glaces Palais des Glaces – grande salle
37, Rue du Faubourg du Temple 75010 Paris