Resident Evil, Bienvenue à Raccoon City, un reboot intéressant

Cinq ans après que la fin de la saga avec Resident Evil : Chapitre final, le coprésident de Constantin Film, Robert Kulzer, a imaginé revenir aux origines du jeu video et relancer une nouvelle franchise. C’est ainsi que Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est né. Nous étions les premiers chanceux à découvrir le film d’horreur le vendredi 19 novembre dernier lors d’une avant-première exceptionnelle au Gaumont Champs Elysées. Avec de bonnes idées, le cinéaste Johannes Roberts apporte sa vision du jeu vidéo avec du gore, des personnages charismatiques et un script survolé.

L’histoire se rapproche du jeu video culte et revient aux origines de sa création. Autrefois le siège en plein essor du géant pharmaceutique Umbrella Corporation, Raccoon City est aujourd’hui une ville à l’agonie. L’exode de la société a laissé la ville en friche… et un grand mal se prépare sous la surface. Lorsque celui-ci se déchaîne, les habitants de la ville sont à jamais… changés… et un petit groupe de survivants doit travailler ensemble pour découvrir la vérité sur Umbrella et survivre à la nuit.

Un nouveau succès au box office ?

Le long métrage va suivre les aventures des personnages emblématiques Chris Redfield et Claire Redfield.  Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est avant tout un reboot de la célèbre série de jeux vidéo du même nom. Initialement, le film s’inspire des deux premiers jeux de la saga : Resident Evil (1996) et Resident Evil 2 (1998). Selon le cinéaste Johannes Roberts, « Ce nouvel opus sera super, super effrayant. Nous revenons aux racines du jeu. Je pense, pour le moment, que je ne suis pas autorisé à en dire plus. Mais ce sera très fun ».

Parlons des chiffres avec les précédents films emmenés par Milla Jovovich qui avaient très bien marché au box-office. Le premier Resident Evil avait ainsi rapporté 104 millions de dollars de recettes mondiales, Resident Evil : Apocalypse 125 millions… les suites rapporterons toujours plus, et ce pour des budgets compris entre 33 et 65 millions. Un succès mondial et commercial qui affiche pourtant des critiques médiocres de la presse. Ce renouveau laisse une ouverture pour le début d’une nouvelle histoire de la franchise.

De bonnes idées à explorer

C’est au Gaumont Champs Elysées que l’avant-première du trés attendu Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City avait lieu ce vendredi 19 novembre. Avec de nouvelles structures, ce nouveau Résident Evil montre qu’il peut faire de nouvelles choses intéressantes sans Milla Jovovich. Si ce reboot n’est pas la consécration attendue, il propose néanmoins l’aspect angoissant du jeu-vidéo et son ambiance sombre. Dans un ville fantôme trés horrifiée, on retrouve des images fidéles à la l’oeuvre originale sans pour autant s’affirmer.

Dans ce nouvel épisode explorant de nouvelles contrées du jeu culte, plusieurs étapes sont malheureusement survolées. Des informations sur Umbrella aux expériences, les séquences du sous-sol du manoir ou encore l’origine du virus G, il est indéniable que le scénario est flou durant certaines séquences. Malgré un début de film long et pesant, après une demi-heure, l’action débute pour un virée cauchemardesque promettant les frayeurs attendues.

Avec le duo Kaya Scodelario/Robbie Amell le long métrage se renforce avec un jeu solide et un terrain confortable pour de potentielles suites. Sans être mauvais, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City a quelques défauts inavouables et de trés bonnes idées à explorer dans un second opus plus violent, profond et ludique.

24 novembre 2021 en salle / Action, Epouvante-horreur
De Johannes Roberts / Avec Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen, Robbie Amell