Après un premier Black Panther qui a rapporté plus d’1,3 milliard de dollars de recettes dans le monde et a réuni près de 3,7 millions de spectateurs dans l’Hexagone en 2018, le cinéaste Ryan Coogler revient un second opus prometteur.
Suite à la disparition soudaine de Chadwick Boseman en 2020, la production de ce nouvel épisode a du être retravaillé et faire en sorte que l’on oubli pas le comédien qui a interprété le charismatique Black Panther. La tache fut rude et émotionnellement difficile pour l’équipe du film, cependant, la réussite est là avec une puissance visuelle et scénaristique.
La Reine Ramonda, Shuri, M’Baku, Okoye et les Dora Milaje luttent pour protéger leur nation des ingérences d’autres puissances mondiales après la mort du roi T’Challa. Alors que le peuple s’efforce d’aller de l’avant, nos héros vont devoir s’unir et compter sur l’aide de la mercenaire Nakia et d’Everett Ross pour faire entrer le royaume du Wakanda dans une nouvelle ère. Mais une terrible menace surgit d’un royaume caché au plus profond des océans : Talokan.
Deux ans après la mort de Chadwick Boseman, le 28 août 2020, des suites d’un cancer du côlon, la production (qui n’était pas au courant de sa maladie) n’a pas souhaité reproduire l’acteur via des effets numériques, ni réattribuer son rôle à quelqu’un autre.
Pour le réalisateur Ryan Coogler se fut un crève-cœur coeur de faire un second film sans Boseman, il déclare : « Devoir faire en sorte que Black Panther 2 se fasse sans cette personne particulière, qui était la base de ce film, est la chose la plus difficile que j’ai eue à faire dans ma vie ».
Avec un budget estimé à plus de 200 millions de dollars, Black Panther : Wakanda Forever annonce la couleur et son ambition à faire un film surpuissant sur le plan visuel. Ce nouveau chapitre est le trentième film de l’univers cinématographique Marvel et le septième et dernier film de la phase IV.
Il intervient après Black Widow, Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, Les Éternels, Spider-Man: No Way Home, Doctor Strange in the Multiverse of Madness et Thor: Love and Thunder. Au coeur de ce nouveau film centré sur le Wakanda et de nouveaux personnages importants du MCU, nous verrons la première apparition d’un nouvel ennemi redoutable, un certains Namor.
Dans un excitation toujours aussi communicative, nous avons assisté à la projection du très attendu Black Panther : Wakanda Forever au sein du prestigieux Gaumont Champs Elysées. Quelques minutes après le début du film, l’émotion envahit déjà le spéctateur avec la disparition du personnage central incarné par Chadwick Boseman. Après ce drame, comment donner une nouvelle direction à la suite de l’histoire laissée en suspens quelques années auparavant ?
C’est avec intelligence et bienveillance que Ryan Coogler puise dans l’émotion et la sincérité pour offrir une suite à la hauteur des attentes du public. Tout en rendant un vibrant hommage au comédien, le cinéaste développe des personnages et arrive à les rendre charismatiques et procurer cette émotion communicative qui nous touche en plein coeur.
Avec son lot d’effets spéciaux et de combats, Wakanda Forever garde ses marques qui ont fait son succés. De son univers passionnant très afro à sa bande originale rythmée en passant par son casting idéal, le long métrage fait la part des choses avec un bel hommage et une redirection de la trame scénaristique qui tient la route. Si le film reste dans le continuité du premier film, il se perd cependant dans des longueurs inutiles qui peuvent vite lasser son spectateur.
La découverte de nouveaux personnages va titiller notre curiosité, un nouvel univers va également apparaitre, des éléments moteurs qui vont soulever le film vers de bonnes ondes. Black Panther : Wakanda Forever promet cette émotion forte face à la perte d’un être chair, convaincant dans les scènes d’action, portées par des héroïnes iconiques en l’espace de quelques minutes. Ce nouveau voyage au Wakanda est surprenant.
9 novembre 2022 en salle / 2h 42min / Action, Aventure, Fantastique
De Ryan Coogler / Avec Letitia Wright, Lupita Nyong’o, Danai Gurira